Romy Schneider,
Marylin Monroe, Audrey Hepburn ou Grace Kelly sont sans doute les
plus grandes icones feminines du cinema au XXème siècle.
Si les deux
dernières se sont distinguées par une élégance et un charisme
naturel, Marylin Monroe a su charmer à la fois Hommes et Femmes par
une grande beauté physique, couplée à une forme d'innocence infantile.
Reste le cas
particulier de Romy Schneider, qui, pour moi, incarne le féminin
dans sa force, sa faiblesse, son talent et ses contradictions. Icone
nécessaire d'une Allemagne en reconstruction, à travers les
"Sissi" ; magnifique interprete, plus tourmentée, dans des films
francais d'une grande creativité. Touchée par les drames, comme si
elle n'avait pas guérie des ambiguités de son enfance, à l'ombre
du Nazisme. Romy Schneider est sans conteste un personnage complexe,
où se mêlent la femme, l'actrice et le mythe.
Dans « 3 jours
à Quiberon », Marie Baumer réussit un challenge que j'aurais
cru impossible. Incarner une Romy Schneider touchante, en nous
transmettant la profonde intensité émotionelle de cette femme, à une année de son décès. J'ai ressenti la
meme chose à l'avant premiere de ce film hier, à aix en provence,
qu'en regardant Nadine Chevalier dans « L'important, c'est
d'aimer » , ou Elsa Wiener dans « La passante du sans
Souci ». Marie Baumer nous offre ce qu'il y a de plus beau chez l'icone disparue trop tot.
Cette profonde
intensité émotionelle explique, je pense tellement, le succes
francais de Romy Schneider. Marie Baumer nous la livre dans la cadre
d'un film sur un épisode privée de sa vie, un an avant
sa mort.
Bouleversante
performance d'une actrice allemande que je ne connaissais pas, et qui
est digne de tous les éloges. Le choix de filmer en Noir et Blanc
est audacieux et fait ressortir encore davantage les émotions entre les personnages de ce huit clos.
No comments:
Post a Comment